Shalom !

Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence et Sa joie ineffable te soient multipliées dans le précieux et le glorieux nom de notre Seigneur Jésus-Christ de Nazareth.

Nous sommes dans notre semaine de priorités avec comme cri du cœur : « Seigneur montre-moi ce qui est prioritaire pour ma vie maintenant. »

Aujourd’hui, nous verrons ce qui se passe à chaque fois que nous nous inquiétons. Hier, je parlais de cette ressource très importante que Dieu a donné à chacun d’entre nous à part égale qui est le temps. Notre temps sur cette terre est limité, tous nos jours sont comptés. Cependant, plusieurs ne s’en rendent pas compte et s’attardent sur les bagatelles.

Il est écrit dans le Psaume 90 :9 à 10:
« Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; nous voyons nos années s’évanouir comme un son. (10) les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car il passe vit, et nous nous envolons. »

Personne n’est éternelle sur cette terre. Nous sommes des pèlerins, des passagers. L’apôtre Pierre nous exhorte dans 1 Pierre 1 :17 en ces termes :

« Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage. »

Comment nous conduire avec crainte pendant notre pèlerinage ?

Dans le Psaume 90 :12, à cause de tout ce qui précède, le Psalmiste fait cette prière :

« Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse. »

Parce que les années de nos vies s’évanouissent comme un son, ce que nous devons faire est d’apprendre à compter nos jours. Mais, où et comment apprendre à compter nos jours? Il n’y a aucune université sur cette terre où nous pouvons apprendre à compter nos jours. Dieu Seul, à travers de Son Esprit Saint est capable de nous apprendre à les compter.

Pourquoi apprendre à compter nos jours? Pour appliquer nos cœurs à la sagesse. La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. Psaume 111 :10, Proverbes 1 :7 ; 9 :10

C’est ce que l’apôtre Pierre nous a exhorté ci-haut, à nous conduire avec crainte.

Le Seigneur Jésus-Christ nous le rend plus clair dans Matthieu 7 :24-25 quand Il dit : « C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. (25) La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. »

Un homme sage, c’est-à-dire, qui a la crainte de Dieu est celui qui entend ce que le Seigneur Jésus lui dit et le met en pratique. Parce que nous n’avons pas beaucoup de temps sur terre, ce que nous devons faire est de toujours chercher à connaître ce que Dieu veut pour et chercher à le faire sans tarder.

Maintenant, lorsque nous nous inquiétons, qu’est-ce qui se passe ?

Lorsque nous nous inquiétons, nous sommes tout simplement en train de perdre notre temps. A chaque fois que nous nous inquiétons, ça peut être pour une seconde, pour une minute… lorsque nous mettons le tout ensemble, nous nous rendrons compte que nous avons perdu des années de nos vies. Parce que les inquiétudes nous conduisent à nous décourager et lorsque nous nous décourageons, nous arrêtons de tout faire et par conséquent, nous perdons notre temps.

Le comble, ici je m’adresse aux enfants de Dieu, ceux qui ont déjà donné leur vie à Jésus-Christ. Avant de connaître le Seigneur Jésus, comment menions-nous notre vie ? Combien d’années avions-nous perdues en vivant dans le péché et loin des projets de Dieu pour nos vies ? Et, maintenant que nous sommes en Christ, ne devons-nous pas être conscients du fait que nous n’avons plus du temps à perdre ?

Faisons attention à ce monde !

Pour ce faire, nous devons faire attention à ce monde. Le système du monde est conçu de sorte à nous maintenir dans un état de besoins en permanence. Nous avons tout le temps des besoins : besoin de ceci ou cela, besoin pour ceci ou pour cela au point d’être débordés en ne sachant plus ce que nous devons faire, et de fois quand on sait ce qu’il faut faire, on ne sait pas par où commencer. Nous perdons ainsi la notion de priorités.

Pour certains, leur priorité, c’est la nourriture et la boisson ; pour d’autres, ce sont des vêtements. Ils travaillent dur, je dirais, très dur pour à manger, à boire, à se vêtir. Cela fait allusion à tout ce dont nous pouvons avoir comme besoin de première nécessité. Salomon dans le Psaume 127 a appelé cela le pain de la douleur. Ce qui est triste est que, certains, quand ils n’arrivent à subvenir à leurs besoins recourent aux fétiches, font des sacrifices humains, d’autres acceptent l’homosexualité et d’autres les abominations.

Qu’est ce qui cause cela ? Ce sont les inquiétudes.

Dans le Psaume 127 :1-2 :

« Cantique des degrés. De Salomon. Si l’Eternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l’Eternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain. (2) En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. »

Dieu nous donne tout pendant notre sommeil !

Lorsqu’il est dit que Dieu en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil, cela n’est pas un appel à la paresse. Le sommeil ici, c’est tout simplement la confiance à Dieu. Adam qui n’avait pas trouvé une aide semblable pendant qu’il nommait les animaux, ne s’est pas inquiété. Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; Il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. C’est ainsi que Dieu forma une femme de sa côté. Genèse 2 :21-22

Le Seigneur Jésus-Christ dormait dans une barque qui se remplissait à cause des tempêtes pendant que ses disciples se battaient pour chercher à évacuer de l’eau. Luc 8 :22-24.

Lorsque nous nous inquiétons, nous gaspillons notre temps sans le savoir.

Clôturons par les paroles du Seigneur Jésus-Christ dans Matthieu 6 :25-33 :

« C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? (26) Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? (27) Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? (28) Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent; (29) cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. (30) Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? (31) Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? (32) Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. (33) Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

N’oublie pas, à chaque fois que tu t’inquiètes, tu gaspilles ton temps. Sois conscient que tes jours sont comptés et que tu n’as pas du temps à perdre en t’inquiétant.

A suivre… (Clique ici pour voir la prière: “Je dis: “Non aux inquiétudes!”)

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