Bien-aimés dans le Seigneur, que la grâce infinie de celui qui a dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis soit votre partage aujourd’hui.
Hier, par la grâce de Dieu, nous avons eu à introduire ce sujet et insisté sur le fait d’être de source des bénédictions pour les autres au sein de nos communautés, familles et autre. La réalité actuelle fait que l’être humain est devenu de plus en plus égoïstes et centrés sur lui-même, et cette façon d’agir s’est amenée au sein de l’église. Au point que l’église est remplie de nos jours des personnes centrés sur eux-mêmes qui ne cherchent que leurs propres intérêts.
Lorsque nous comparons la communauté de l’époque des apôtres et les communautés que forment nos églises d’aujourd’hui, nous sommes choquées par le manque réel des liens de fraternité, nous nous appelons frères et sœurs mais nous ne vivons pas cette communion fraternelle.
Actes 2 :41-47, nous dit : « Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour tous ensembles assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. »
Nous découvrons au travers de ce passage, que les frères et sœurs vivaient en communauté étroite et partageaient tout ; ceci n’est pas pour vous dire d’aller vendre vos parcelles et de donner l’argent à l’église, loin de nous cette idée. Mais ce passage met en évidence une chose qui marque nos esprits c’est le fait de prier les uns pour les autres, de partager le peu qu’on a avec les autres, et surtout le fait d’être un témoignage en dehors de la communauté. C’est ça être une source des bénédictions pour les autres.
- Prier les uns pour les autres
Combien sommes-nous de ceux qui prient pour les autres ? Et là, nous ne parlons pas des prières rapides du genre : « Seigneur, souviens toi de telle ou telle personne, tu connais ses besoins, merci d’agir. Amen ! » (Rire) Non, nous parlons de prière fervente, qui n’arrête que lorsque nous voyons un changement s’opérer dans la vie du dit frère ou de la sœur.
Réfléchissons un peu sur le temps que nous passons à prier pour nous même, à demander à Dieu d’intervenir pour tel ou tel problème qui nous dérange. N’est-ce pas que lorsque nous passons par des moments difficiles, nous passons des heures durant à crier et à pleurer, même à jeûnes devant Dieu ? Mais pourquoi lorsque nous prions pour les autres, nos prières sont expéditives et sans profondeurs ? N’est-ce pas le signe que quelque chose de plus vicieux et malsain est en action ?
Comprenons-nous bien, nous n’interdisons pas de prier pendant des heures pour soi-même, mais nous voudrions mettre en évidence un fait réel qui empêchent de nos jours beaucoup des chrétiens d’être bénis dans leur vie de chaque jour : leur égoïsme et égocentrisme. Parce que voyez-vous, beaucoup veulent que l’on prie pour eux mais très peu prient pour les autres ! Combien des : « Priez pour moi, ces derniers temps ça ne va pas ! » ou « J’ai besoin de votre soutien dans la prière », d’autres encore ose dire « Vraiment, soutenez moi dans la prière et le jeûne jusqu’à ce que ce problème (maladie, chômage,…) soit résolu dans ma vie »
Eh ben ! Alors qu’eux-mêmes ne prennent même pas une seconde pour prier pour vous ! On a envie de leur demander quelque fois, avez-vous pensé à moi aujourd’hui dans votre prière de ce matin?
Frères et sœurs ne soyons pas des égoïstes dans la prière. Nous ne vous demandons pas de prier pour toute votre communauté en une fois, du genre que vous allez commencer à prier pour chaque frère et sœur de votre connaissance afin que Dieu intervienne dans leur vie. Non ! De toute façon, nous n’avons que 24h par jour, et nous avons bien des occupations, sans oublier les 6 à 8h de sommeil que nous prenons par nuit.
Non, l’idéal serait de prier avec ferveur pour une personne ou deux et de prendre à cœur leurs problèmes et leurs soucis jusqu’à ce que Dieu change son regard sur eux. Ensuite changer des personnes et ainsi de suite. Pour dire prier pour quelqu’un d’autre que vous-même ! Décidez-vous par exemple de prier pour un frère qui est au chômage, jusqu’à ce qu’il ait un travail, ou encore pour une sœur célibataire pour qu’elle se marie ou encore pour un couple sans enfant pour qu’il soit béni des fruits des entrailles…
Prier avec des objectifs clairs et nets, vous permettra d’avancer et aussi de mûrir dans votre foi !
Et bien-sûr ceci n’est pas une occasion pour aller se vanter auprès du frère et de la sœur, en lui disant « ces derniers temps je ne dors pas bien vu que je passe tout mon temps à prier pour toi » ! Sérieux ?
Que nous dit la Bible, que lorsque nous voulons prier, que nous puissions nous enfermer dans notre chambre dans le secret pour parler avec notre Père céleste Matthieu 6 :6. Prier ou jeûner pour une personne n’implique pas que cette personne doit nécessairement être au courant, c’est un secret entre Dieu et nous.
Mais que ne voyons-nous pas de nos jours, les frères et sœurs qui n’arrêtent pas de se vanter des prières qu’ils ont selon eux dites pour telle ou telle autre personne, alors que peut être que ce n’était que pendant 10 secondes de leur temps !
Que Dieu nous aide à être de ceux qui se mettent réellement à la brèche pour nos frères et sœurs, de ceux qui ne prennent pas de repos tant que le problème qui dérange un de leur n’est pas résolus ! Car ce n’est que de cette façon que les choses commenceront à bouger et à changer ! Au lieu de prendre trop des temps à crier sur tous les toit le nombre d’heures que nous passons dans la prière pour demander ci ou ça à Dieu, travaillons plutôt dans le secret pour changer la vie de nos frères et sœur en demandant pour eux la faveur divine.
Personnellement, le pasteur Guy C. Bevington m’a beaucoup marqué par sa vie. Il fut l’un de rares hommes de prière qui ont su utiliser ce moyen qu’est la prière, pour changer la vie des personnes pour qui il voulait que Dieu manifeste sa faveur. Dans son livre bibliographique “Miracles extraordinaires obtenus aujourd’hui par la prière et la foi“, Il raconte ce temoignage extraordinaire :
« … Je reçus une lettre de la sœur Allen, de Chattanooga. C’était la femme du frère Allen qui avait jouait du petit harmonium pour moi lorsque j’étais à Ironton, ce frère qui avait besoin de quelqu’un pour pomper les soufflets. Elle me disait : « Quand vous recevrez cette lettre, M. Allen sera déjà enterré! Le docteur vient de partir. Il m’a dit que je n’aurais plus besoin de le rappeler. Mon mari a perdu plus d’un litre de sang, et il est tout près de sa fin. C’est à peine si je peux voir un signe de vie en lui. Je ne sais pas ce que je vais faire »!
Je pris la lettre et me rendis dans ma chambre pour prier. Je demandai au frère de ne permettre à personne de venir me voir, parce que je ne voulais être dérangé par personne. Il me fallut d’abord onze heures pour être certain qu’il était encore vivant. Cela fut assez dur, car il me fallut pas mal de temps pour être assez calme pour pouvoir entendre la voix de Dieu. J’eus ensuite une vision. Je le vis couché, semblable à un mort, plus pâle que jamais, à tel point que je pensai qu’il était mort. Mais la vision ne partait pas, et resta ainsi pendant cinq minutes. Puis je le vis lever sa main droite, et sourire. Je dis alors : « Amen, Seigneur ! Maintenant, allons-y pour sa guérison » ! Mais il me fallut encore neuf heures pour savoir si le Seigneur voulait le guérir ou non. Je restai donc prosterné face contre terre pendant vingt heures. Mais je savais que j’étais sur la bonne voie. Je pouvais avancer d’une manière intelligente, car j’étais sur une base solide. Il ne me fallut que quarante-six heures supplémentaires pour le voir parfaitement guéri. Je le vis assis devant un petit harmonium, jouant et pompant lui-même de toutes ses forces. Je dis alors : « Loué soit le Seigneur, cela suffit! »
Après être resté dans cette chambre obscure pendant soixante-six heures, je pus en sortir en vainqueur, dans le nom de Jésus ! J’allai donc prendre quelque chose à manger, puis je m’assis pour lui écrire. Je lui dis qu’il était complètement guéri, et qu’il retournerait travailler dans deux semaines. Je lui dis quelle heure il était exactement lorsque je le vis jouer de l’harmonium, en pleine santé.
Avant même d’avoir reçu ma lettre, lui et sa femme m’avaient aussi écrit. Dans ma vision, alors que j’étais à Cleveland, je l’avais vu se lever, s’asseoir au bord de son lit, se pincer, se mettre debout, et aller se regarder dans le miroir. Je l’avais entendu dire : « Oui, c’est bien toi, Allen, il n’y a pas à en douter ! Pas très beau, que la peau et les os, mais c’est bien toi, Allen ! »
Dans sa lettre, il me raconta tout cela en détail, exactement comme je l’avais vu dans ma vision, à des centaines de miles de là. Il alla ensuite dehors, où sa femme était en train
de faire la lessive. Elle devait pour cela se lever tôt, parce qu’il fait très chaud à Chattanooga. Elle eut un choc en le voyant. Il lui fallut faire un violent effort pour surmonter son inquiétude et pour garder son calme. Elle insista pour qu’il aille se recoucher. Elle pensait qu’il allait tomber raide mort là où il se trouvait. Mais il dit qu’il avait faim et qu’il voulait manger quelque chose. Elle dit : « M. Allen, je suis sure que tu as perdu la tête ! Tu devrais savoir que le docteur ne t’a pas permis de manger quoi que ce soit, parce que cela te tuerait certainement ! » « Le docteur n’a plus besoin de s’occuper de moi maintenant ! Tu as dû écrire à Bevington, n’est-ce-pas ? » « Oui ! » « Eh bien, il a prié pour moi jusqu’à ce qu’il soit exaucé, et je suis guéri ! Prépare-moi un bon repas ! Je pourrais manger n’importe quoi ! » Elle continuait à dire qu’il allait tomber raide mort sur place, et lui, continuait à réclamer son repas ! Elle dit : « Je ne veux pas te donner quelque chose à manger, pour être coupable de meurtre ! » A ce moment précis, leur voisin rentra de sa grange pour aller prendre son petit déjeuner. Le Frère Allen l’appela, et l’homme fut pétrifié en le voyant. Allen lui dit : « J’ai une faim de loup, et ma femme ne veut rien me donner à manger ! Demandez donc à votre femme de m’apporter un bon petit déjeuner, bien copieux ! » Le voisin entra chez lui, et dit : « Femme, viens un peu voir ce spectacle ! Allen est debout, dehors, suppliant qu’on lui donne quelque chose à manger ! » Elle se précipita dehors pour voir Allen, comme son mari le lui avait dit. Allen la supplia de lui donner quelque chose à manger. « Mais je ne vais pas tomber raide mort ici, je suis guéri ! » Et il commença à se frapper la poitrine. Alors la voisine osa lui apporter un œuf poché, qu’il avala d’un coup, en réclamant autre chose. Comme il restait
debout et ne tombait pas mort, elle osa lui apporter autre chose, jusqu’à ce qu’il ait englouti ce qu’aurait mangé un homme de forte corpulence. Deux semaines plus tard, il retourna travailler, comme je le lui avais annoncé. Cela se passait au printemps… »
La prière est une arme très très efficace pour changer les choses et les gens autour de nous !
Le passage d’Esaïe 58 (nous y ferons énormément référence dans cette étude) nous apprend que ce Dieu considère comme le bon jeûne, c’est le fait d’apprendre à faire abstraction de ses propres besoins, le frère Bevington s’est oublié pour un long moment dans le seul souci d’appeler la faveur divine sur son ami et frère dans le Seigneur qui était malade ! Oh que Dieu nous fasse grâce, afin que nous devenions telle source des bénédictions pour les autres.
Le plus grand amour, selon notre Seigneur Jésus-Christ est de donner sa vie pour ses amis, et même pour ses ennemis car n’oublions pas que quand Christ est venu mourir sur cette terre ; nous étions encore ennemi de Dieu car nous marchions selon nos propres passions et désirs.
Aussi, la prière doit être la marque d’amour du chrétien. Vu que c’est par elle que nous pouvons amener à l’existence ce qui n’existe pas, nous pouvons transformer par elle l’impossible en possible. Nos frères et sœurs peuvent être changés, touchés, bénis par Dieu suivant l’insistance de nos prières pour eux.
Nous sommes de source des bénédictions dans le fait qu’en passant du temps à genoux dans la prière, nous changeons le cœur du Roi des rois en faveur de nos frères et sœurs (souvenons de Moise et de combien de fois il a changé la volonté de Dieu contre Israël dans le désert, par ses intercessions ferventes), exemple dans Exode 32 :32!
En apprenant à nous tenir à la brèche dans la prière pour nos frères et sœurs, nous bouleversons leur vie, nous les arrachons du royaume de Satan vers le royaume céleste (combien des personnes se sont convertis suite à des prières des longues années faites par ceux qui portaient à cœur le souci leur salut).
Apprenons aussi qu’être une source de bénédiction pour les autres au travers de la prière est aussi bénéfique pour nous même car : Jérémie 29 :7, dit « Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Eternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien. »
Comme nous le verrons dans la suite, être une source des bénédictions pour les autres est aussi une manière pour nous d’attirer les faveurs et les grâces que nous désirons tant de Dieu, alors ne lésinons pas à la tâche.
En m’excusons d’avoir été un peu long, je vous bénis au nom de Jésus-Christ!
A bientôt !
Seigneur aide nous à nous tenir à la brèche réellement et à prier en faveur des autres à l’exemple de notre frère le pasteur Guy C. Bevington. Ah oui SAINT ESPRIT soutient nous pour que nous puissions persévérer et prier avec instance jusqu’à ce que nous voyons l’intervention de Dieu au nom de Jésus Christ.