Bonjour à toutes,

Cet après midi, nous avons une bonne nouvelle pour vous :Dieu est toujours le même !!! Il va agir pour vous, si vous le laissez faire!! Si vous le laissez envahir ce jardin secret qui vous caractérise et que personne ne connait, eh bien, Il viendra et vous guérira  de tous les maux de l’âme!!!”

Etude des cas dans la Bible

Dans le paragraphe précédent nous avons eu avoir comment le choix d’un seul homme a conduit à la chute de toute la création. Les effets de ce choix terrible est vue dès le chapitre suivant Genèse 4, nous découvrons le premier meurtre ! Sans avoir eu des exemples à suivre, Caïn par jalousie et mépris ôte la vie à son frère cadet. On a du mal à se convaincre que l’origine du mal expliquée précédemment soit à la source de cette proportion de l’homme a causé du tort à son frère et les paroles de Dieu à Caïn nous prouve que le choix est d’une importance capitale : «  Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couchera à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui  Genèse 4 :7»L’homme depuis la nuit de temps, a fait le choix de voir en la femme une personne faible créée pour son plaisir. La femme, plus délicate, ne fait pas souvent physiquement le poids face à l’homme qui est plus fort et qui en elle n’a vu qu’un « corps » pour son plaisir. Dans plusieurs villes du monde, la femme a été utilisée, et surtout quand elle était jeune et belle. A l’époque où les idoles proliféraient, beaucoup des croyances encourageaient les sévices sexuels sur les enfants et les jeunes filles vierges, plus tard on a commencé à parler des prostitutions sacrées dédiées aux dieux. L’influence de ces croyances continuent jusqu’à nos jours et a permis la détérioration profondes de l’image de la femme.

Dans notre thème : « Moi, femme bénie et source des bénédictions », nous avons insisté sur le fait que l’ennemi de nos âmes a une dent contre la femme (Genèse 3 :15), et il  travaille pour la détruire. Lorsque nous lisons l’histoire de la femme, nous comprenons combien, elle a été bafouée et humiliée depuis bien longtemps.

Le fait que la Bible n’hésite pas à nous révéler l’obscurité des cœurs des enfants que Dieu a créé avec et/ou par amour, nous prouve que notre Créateur a voulu par sa parole nous enseigner  jusqu’où l’être humain peut aller pour détruire son frère et/ou sa sœur. Nous  trouvons des cas des viols et abus sexuel sur la femme, au sein d’un peuple que Dieu s’est choisi et destiné ! La dépravation de l’homme après la chute est telle que souvent nous manquons des mots pour le décrire.

Dans l’ancien Testament

Versets 1-4 : «  Dina, la fille que Léa avait enfantée à Jacob, sortit pour voir les filles du pays. Elle fur aperçue de Sichem, fils de Hamor, prince du pays. Il l’enleva, coucha avec elle, et la déshonora. Son cœur s’attacha à Dina, fille de Jacob ; il aima la jeune fille, et sut parler à son cœur. Et Sichem dit à Hamor, son père : Donne-moi cette jeune fille pour femme. »

Ce chapitre, nous raconte l’histoire de la fille que Jacob eut avec Léa, sa première épouse qu’il ne voulait pas, vu que c’est la cadette qu’il désirait. Dina a vécu dans un drôle de foyer, où son père n’aimait pas sa mère !

Il est utile de savoir que la première relation d’amour qui marque les enfants, est la relation de papa et maman, lorsque nous voyons les actes d’amour que nos parents s’échangent, nous forgeons notre caractère amoureux. C’est pourquoi beaucoup des filles recherchent inconsciemment un mari qui ressemble à leur père (les garçons font la même chose avec leur épouse et mère), d’où la nécessiter d’être un bon exemple pour ses enfants.

La pauvre Dina n’a pas eu cette chance, sa mère était une femme malheureuse dans son foyer, toute sa vie d’épouse est passée par un concours de fertilité avec sa rivale-sœur ! Quel climat pour élever une jeune fille.

Lorsqu’un jour elle sort vers ses amies, étant fille unique, nous pourrions supposer que Dina désirait la compagnie des jeunes filles de son âge ? Chez elle, le climat était invivable entre une mère acariâtre et un père absent, une belle mère-tante, des bonnes-belles mères et des nombreux frères chargés de travail ; Dina avait besoin d’autre chose. Elle partit à l’extérieur sans savoir qu’elle courrait à sa perte, souvent c’est la vie de famille invivable qui nous pousse à aller chercher notre bonheur ailleurs, loin de ceux qui sont censé nous protéger !

C’est donc à l’extérieur que Dina va rencontrer son destin, en la personne du prince du pays, elle trouvera d’abord un agresseur, qui obéissant à son propre désir l’enlève puis la viole. La déshonorant ainsi aux yeux de tous (une jeune fille devait rester vierge jusqu’à son mariage). Je n’ose imaginer la pauvre Dina ! Que ressentit-t-elle ? À cette époque, être déshonorée était une situation humiliante et dégradante ! On est très vite écartée de la société et toute sa vie marquée.

Pourtant, l’histoire ne s’arrête pas, la Bible, nous relate qu’un espoir renaît dans le cœur de la jeune fille car son agresseur, a des sentiments bien plus forts que ce que cet acte supposait ! Et la Bible dit qu’il sut parler à son cœur, c’est-à-dire qu’il la séduit, lui fit la cour, et la jeune fille a dû accepter, car le jeune homme voulu l’épouser et d’une certaine manière réparer l’offense. Est-ce la détresse de la jeune fille qui convint le prince qu’il avait mal agit ? Nous ne le saurons pas, la Bible ne juge pas nécessaire de donner des détails. Elle nous dit juste que ce rêve de réparation n’aura jamais lieu, car par pure orgueil, les frères de Dina détruiront à jamais l’avenir de leur sœur.

Par excès d’amour propre, les frères de la jeune fille ne pensèrent pas à assurer un avenir descente à leur sœur, ils utiliseront la ruse en utilisant la loi de Dieu (circoncision de tout un peuple) contre leur ennemi pour arriver à leur fin : le meurtre de tout un peuple ! Non pas pour venger la prétendue sœur déshonorée mais en réalité pour venger leur propre orgueil bafoué (les fils de Jacob ne pouvaient se mêler aux étranger, le meurtre est-il nécessaire?).

En quoi l’acte de ses frères aida Dina, en rien, parce qu’ayant appartenu à un homme qui n’était pas son mari, la jeune fille était marquée à vie ! On peut supposer que la pauvre Dina vécue toute sa vie auprès de sa famille ! Ces actes, d’abord le viol, ensuite la non considération des sentiments de la vraie victime de cette histoire causèrent plus de mal que du bien ! Une autre femme meurtrie vint s’ajouter à la famille de Jacob.

Versets  25-26 : « Ces gens ne voulurent point l’écouter. Alors l’homme prit sa concubine et la leur amena dehors. Ils la connurent, et ils abusèrent d’elle toute la nuit jusqu‘au matin ; puis ils la renvoyèrent au lever de l’aurore. Vers le matin, cette femme alla tomber à l’entrée de la maison de l’homme chez qui était son mari, et elle resta là jusqu’au jour ».

Une histoire troublant et un peu dérangeant ! Je dois vous avouer que depuis toujours cette histoire me trouble profondément, et je vais vous dire pourquoi. Il est troublant que la vraie victime de cette histoire n’a jamais été considérée comme la victime ! Voilà c’est qui me trouble, depuis le début de l’histoire jusqu’à la fin, la victime considérée ici c’est le mari de la victime !

La femme dont il est question ici, est la concubine d’un Lévite, elle lui a été infidèle, et retourna chez ses parents. Concubine, veut dire qu’elle n‘était pas la seule épouse de cet homme. Il est toléré que l’homme ait plusieurs femmes, mais il est intolérable qu’une femme ait d’autres hommes dans sa vie ! Cela est une loi purement humaine ! Comprenez-moi bien, je ne dis pas à la femme de tromper son mari je condamne juste ces idées reçues où l’homme parce qu’il est « homme » a le droit d’être infidèle à sa femme! Homme et femme doivent respecter le commandement de Dieu sur le mariage  (Genèse 2 : 23-25)!

Revenons à cette femme qui pour cause d’infidélité quitte son mari, était-elle malheureuse ? Aucune idée tout ce qu’on nous dit ce qu’elle quitte son foyer pour retourner chez ses parents et qu’ensuite son mari va la rechercher pour la ramener chez lui. Inconscient, le Lévite a décidé à rentrer chez lui, ne prend pas en compte les conseils de sa belle-famille, et prend la route avec juste un serviteur et une femme !

Obligés de se réfugier quelque part pour la nuit, ils sont contraint de se mettre à l’abri dans une ville inhospitalière qui n’aimait pas les étrangers (rappelons-nous la nécessité de bien accueillir les étrangers) ! La haine pour les étrangers est tellement grande que les voyageurs se mettent malgré eux en danger de mort !

C’est ici que nous découvrons la proposition la plus bizarre et étrange qu’un père puisse faire (ceci nous ramènes à l’histoire de Lot). Leur hôte lorsque la populace se présenta devant sa porte n’hésite pas à donner en pâture la femme, et devinez qui? Sa fille vierge ! Quelle étrange coutume! Juges 19 :24:
«  Voici, j’ai une fille vierge, et cet homme a une concubine ; je vous les amènerai dehors ; vos les déshonorerez et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Mais ne commettez pas sur cet homme une action aussi infâme ! »

Comprenez-vous pourquoi en tant que femme, ce chapitre des écritures me laisse troublée et un peu nauséeuse ?  Mais qui est donc la femme ? Un objet ? Un corps donné en échange pour être abusé, humilié !!! C’est douloureux et franchement écœurant !! La pauvre jeune fille vierge a risqué d’être donnée simplement et gratuitement pour sa première expérience sexuelle, et cette offre est faite par son propre père !!! Et cette femme ? Cet homme ne l’aimait-il pas ? Pourquoi se déplacer de si loin pour aller récupérer une personne dont on a aucun respect, aucun amour ? La Bible, bien décidé à nous révéler la dégradation de l’homme, cite crûment le mal fait à cette femme, toute la nuit !

En lisant ce chapitre, je me refuse d’imaginer la douleur de cette femme, on parle des gens ! Un certain nombre des gens !!! Imaginez-vous subir un tel viol. Pour ma part, cette femme mourut de douleur, car elle a dû se demander si son mari ne la punissait pas de son infidélité, de son départ loin de lui…la personne qui était censé la protéger, l’a livré à un viol ignoble et cruel dans le seul but de se protéger soi-même, quel égoïsme ? Que Dieu nous préserve de tels maris ! Un bon mari est celui qui protège sa femme et non pas l’expose, peu importe ce qu’il a contre elle.

La suite de cette histoire me laisse toujours froide et je me demande toujours à la fin, pourquoi cet homme alerta-t-il tout le pays, pour venger l’acte commis sur sa femme, ou l’affront personnel qu’il subit ! Un peu comme les frères de Dina, dont la vengeance avait un gout amer d’orgueil personnel et d’amour propre blessé.

2 Samuel 13 :14-15 : «  Mais il ne voulut pas l’écouter ; il lui fit violence, la déshonora et coucha avec elle. Puis Amnon eut pour elle une forte aversion, plus forte que n’avait été son amour. Et il lui dit : Lève-toi, va-t’en ! »

David était appelé l’homme selon le cœur de Dieu, pourtant, arriver au verset 13 de 2 Samuel, nous sommes choquées et surprises. La demeure d’un homme de Dieu souillée par un inceste aussi infâme !

La jeune fille dont l’histoire est relatée ici s’appelle Tamar, et elle n’est pas n’importe qui ! Elle est fille de roi, princesse. Alors qu’elle se croyait bien protégée dans le château de son père, elle est surprise que le mal ne vienne pas de l’extérieur mais de l’intérieur! La princesse est une jeune fille vierge, état qu’elle révélait chaque jour fièrement dans la couleur de sa tenue. Et comme toute princesse, elle jouissait du respect, de la reconnaissance de toute la maisonnée, et sa beauté était surement spectaculaire, vu que cela lui apporta le malheur.

Il est utile de savoir, comme tous les rois de l’époque, David a eu beaucoup des femmes, et ainsi beaucoup d’enfants (2 Samuel 5 :13). Son fils Amnon, est son aîné, et c’est un prince capricieux sachant le penchant excessif de son père pour lui (2Samuel 13 :5). Cette faiblesse du roi pour son fils sera à la base du malheur de son autre fille, c’est David qui, aveuglé par ses sentiments pour son fils et son désir de le contenter, va lui servir la jeune princesse sur un plateau.

La jeune Tamar, reçoit les ordres de son père comme il se doit, en enfant obéissant, elle fait ce qu’on attend d’elle. Je me demande toujours si elle serait partie chez son frère si l’ordre venait de quelqu’un d’autre ?  Tamar est loin de savoir le pourquoi de sa venue dans une chambre de malade, mais surement, elle pressentie qu’il y avait quelque chose de bizarre ! Depuis quand les princesses vont faire cuire et servir des nourritures à des princes malades dans une demeure pleine des serviteurs ?

Les choses se dégradent bien vite, elle est violée malgré ses supplications et ses pleurs, son frère la force, et ensuite la Bible nous dit qu’il la méprisa aussi fortement qu’il l’avait désiré, car c’est au verset 15, que l’on découvre la réelle motivation d’Amnon pour sa sœur un simple désir vite assouvit ! Pas de l’amour (1 Corinthien 13)! Un acte cruel en sachant ce qui arrive aux jeunes filles déshonorées de cette époque !

On aurait pu s’attendre à une punition bien sentie de la part du roi, mais c’est un père qui n’agit pas pour sa fille, il fut irrité et ne fit rien pour punir le coupable. Combien, Tamar aurait aimé recevoir un peu de compassion de la part de son père ? De cet homme qui était censé la protéger ? De son frère de la même mère, elle reçoit des ordres et conseils qui ne peuvent guérir un cœur meurtrie, verset 20 : « Absalom, son frère, lui dit : Amnon, ton frère, a-t-il été avec toi, c’est ton frère ; ne prend pas cette affaire trop à cœur. Et Tamar, désolée, demeura dans la maison d’Absalom, son frère. »

Ne pas prendre à cœur un acte aussi avilissant ? Qui détruit votre vie, votre avenir ? Qui vous marque à vie ? Voilà ce que l’on demande à Tamar «  tais-toi, n’en fais pas tant! N’est-ce pas ton frère ? » On lui interdit même de faire son deuil de cet avenir qu’elle venait de perdre bien jeune !

C’est malheureuse, aigrie, et marquée à vie que cette jeune fille pleine d’avenir finira sa vie chez son frère Absalom (verset 20), ne pouvant un jour convolé à une juste noce parce que marquée à jamais au fer rouge.

Les histoires de ces trois femmes : Dina, de la femme du Lévite et de Tamar mets en évidence quelques point importants:

Ces points soulevés peuvent nous effrayer, et nous pousser à nous demander : « mais alors, quelle est la sortie de ce dilemme ? » Violée, abusée, ma vie n’a plus jamais été la même, malgré mon apparence (femme forte et sure de moi), comment me libérer de ces chaines qui malgré tant d’années ne me laissent pas?

J’ai une bonne nouvelle pour nous ! JESUS-CHRIST ! Simplement, JESUS-CHRIST.

Zack William chante :

« If you’ve got pain
He’s a pain taker
If you feel lost
He’s a way maker
If you need freedom or saving
He’s a prison-shaking Savior
If you’ve got chains
He’s a chain breaker »

Pour dire:

Si vous avez des douleurs, Il est un porteur des douleurs ; Si vous vous sentez perdu, Il créé un chemin dans le désert ; Si vous avez besoin de liberté ou sauveur, Il est un Sauveur qui ébranle les murs des prisons, Si vous avez des chaînes, Il est un brise-lames!  Amen !!!

Que Dieu vous bénisse et à bientôt!

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