Bonjour homme de Dieu, comment allez vous? Je vous écris mon témoignage, pas spectaculaire mais qui nous montre tout de même que Dieu est un Dieu d’amour, de paix et compatissant. Je l’intitulerai ainsi : NOUS NE LUTTONS PAS CONTRE LA CHAIR.
Mes frères et sœurs dans le Seigneur, je vous salue au nom de notre Sauveur Jésus. Je veux partager avec vous par le biais de notre frère Wisdom Bomolo Bokungu ce que Dieu a fait pour moi dernièrement. Je suis de nature craintive et malgré mon âge avancé et mère de 3 enfants, je crains toujours mes parents comme une petite fille (mes frères me le reprochent souvent d’ailleurs).
Au mois de février, j’ai perdu mon oncle chéri à Kinshasa qui est le grand-frère de mon père. Cet attachement, il me le rendait bien et, au loin qu’il soit malade ou en bonne santé, je l’appelais souvent et lui envoyais de l’argent. En juillet 2015, son état de santé s’est détérioré si bien que nous avons cru le perdre mais Dieu a fait grâce et il a vu l’année 2016. Mardi 16 février mon père m’annonce que papa « kulutu » (l’oncle) est sous oxygène, quand j’appelle ma sœur pour en savoir d’avantage, elle me dit qu’il vomit du sang. Je travaille dans le milieu hospitalier et je savais que ça sonnait la fin, comme papa préparait tout pour se rendre au chevet de son frère, je lui ai dit de me compter dans ses démarches pour que je l’accompagne, en attendant, j’ai demandé à plusieurs personnes de mettre papa kulutu entre les mains de Dieu.
Je priai aussi et toute lecture me ramenait à la parole qui dit que Dieu prend soin de Ses enfants. Confiante, j’allais tous les jours aux nouvelles à Kinshasa pour savoir l’évolution qui n’était pas géniale. Entre temps, papa kulutu qui a été un bon vivant, a reconnu que Jésus est Sauveur. Quand je l’ai appelé, il a dit à ma sœur: “Corinne? Eza love (3fois) na ko koka tè” ma sœur m’a dit qu’il avait trop mal et ne pouvait pas parler. Tout ça m’a attristé et j’ai dit à maman qu’il ne veut plus de moi son héritière (c’est ainsi qu’il m’appelait), elle a essayé de me rassurer disant qu’il ne veut pas que je l’entende souffrir.
En 2013 mon cadet qui est allé à Kinshassa n’a pas pu le voir car, souffrant, il ne voulait pas qu’on le voit dans cet état. J’ai informé le frère Wisdom qui m’a beaucoup encouragée et soutenue. J’avoue que la situation m’attristait et est arrivé le jour fatal où ma sœur m’appelle pour me dire que Dieu a repris son enfant. J’ai beaucoup pleuré mais j’ai aussi remercié Dieu car papa kulutu a beaucoup souffert. Je ne travaille pas, il fallait partir (pour moi cela était une évidence). Depuis Kinshasa, papa léki qui était arrivé de Pointe-Noire, supervisait et demandait ici à son grand-frère d’envoyer l’argent nécessaire (il est à la retraite et ne gagne pas grand chose). Chaque fois que papa me disait la somme mirobolante des frais, j’étais abattue mais Dieu me rappelait qu’Il avait tt sous contrôle.
Vue la situation à Brazzaville par rapport aux élections, maman qui me soutenait pour voyager, a soudain changer d’avis et a été méchante avec moi dans ses propos. C’est la crainte qui l’a faisait agir ainsi que mon frère plus jeune. J’ai prié et j’ai dit à Dieu, Seul Toi peux permettre que j’aille enterrer mon papa, ferme les portes inutiles et ouvre grandes celles nécessaires. Voyant la tension provoquée au sein de la famille, j’ai décidé que je n’irai plus. L’homme de Dieu Wisdom B.B m’a dit que si ce n’est pas obligatoire que j’y aille à Kinshasa, je dois laisser tomber. Je lui ai expliqué le pourquoi de mon désir car nous avions des projets avec papa kulutu, et je le sentais comme une dette envers lui. Comme papa ici ne peut partir, il est nécessaire que l’un des enfants se déplace et, je suis la seule disponible.
Pendant que je décide de tout abandonner, l’homme de Dieu me dit, si papa est d’accord, je peux partir. Effectivement, papa le voulait (j’ai vu là un signe de Dieu) mais maman et mon frère insistaient et me faisaient peur. J’ai fini par dire que Le Dieu que nous prions, est plus puissant que qui quiconque ou toute chose sur terre. Maman s’est fâché et du côté de papa rien n’avançait car le billet n’était pas pris et le visa toujours compliqué. Mon compagnon a fini par me dire que si plusieurs personnes sans se concerter disent la même chose, nous devons avoir la sagesse de laisser les choses. Je l’ai écouté aussi et pour moi, malgré ma tristesse, je n’irai pas enterrer mon papa à Kinshasa. Triste, mais en paix vis à vis de ce voyage.
Je subissais les attaques de maman et mon frère et, plus je criais à Dieu plus ils tentaient de m’intimider et me convaincre que faire ce voyage serait dangereux. C’est là que la parole m’a montré ces paroles (Dieu ne t’abandonnera pas, tout ce que Dieu a prévu pour toi, s’accomplira même si tout le monde n’est pas d’accord) et je me suis vue en songe à l’enterrement de papa kulutu (faut dire qu’entre temps, j’ai assisté à une veillée de prière dans mon assemblée où nous avons brisé des forteresses. A l’issue de cette veillée où ma fille m’accompagnait, elle m’a dit maman tu vas aller enterrer pépé ne t’inquiète pas).
Et papa m’appelle pour me dire qu’il va prendre le billet et le visa. Maman de son côté redouble dans l’inquiétude avec mon frère, elle s’est même disputée avec papa. Dieu a ouvert les portes pour ce voyage bien que cela se compliquait, j’ai fini par aller à Kinshasa. Ici à Paris, une veillée se préparait et dont je devais superviser les préparatifs. Plus des personnes voulaient tout faire pour me convaincre de ne pas partir, plus Dieu ouvrait les portes.
J’ai eu le billet, j’ai préparai ce voyage de manière précipitée mais le soir de la veillée à Paris, j’étais dans l’avion. Dieu est un Dieu d’amour qui ne fait pas les choses en vain. Dans ce tumulte, j’ai appris à tout Lui abandonner et aussi que je ne dois pas lutter contre la chair. Le diable est malin et utilise toutes les ruses nécessaires à l’accomplissement de ses projets méchants. J’ai su par la grâce de Dieu restée calme et sereine face à ses attaques. L’Eternel a veillé sur tout de mon départ, à mon arrivée, sur place lors de l’enterrement et à mon retour. J’ai même pu faire un tour à Brazzaville voir la famille.
Je n’ai fait que compter sur Lui Seul. Maman a fini par se rendre à l’évidence et mon frère aussi. Pour les tranquilliser, je n’ai pas voulu rester longtemps donc, je n’ai fait en tout et pour tout 5 jours (seuls les présidents, riches font ça). C’est dommage, car je serai revenu avec des neveux. Le diable n’a pas pu saboter mon voyage. Je me suis demandée est-ce que je m’entête ou est-ce vraiment la volonté de Dieu que j’aille assister à ces funérailles? Le verset : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » me revenait et d’autres paroles de la bible, sur le chemin va sans peur et un homme de Dieu m’a dit qu’il ne voyait rien de méchant dans mon voyage et que je reviendrai tranquillement. C’est ce qui s’est passé.
Mes frères et sœurs, apprenons à tout abandonner à Dieu, qu’Il prenne Lui le contrôle de nos situations difficiles et combatte pour nous. Car, nous n’avons pas à lutter contre la chair mais contre le diable et ses soldats par l’Esprit de Dieu. La prière est une arme redoutable et Dieu est un abri sûr et solide. Je nous encourage en tout temps de ne jamais baisser les bras mais chercher la paix au possible. Taisons-nous pour écouter ce que Dieu a à nous dire et regardons comment Il nous délivre des situations.
J’ai eu le billet, les funérailles se sont faites dans la paix et en y allant j’ai rencontré les amis de papa kulutu dont un qui m’a dit combien papa kulutu m’aimait et que lui son ami est content de rencontrer sa nièce préférée. J’ai peut-être perdu papa kulutu mais j’ai gagné un autre papa à Kinshasa qui m’a dit qu’il ne peut pas nous abandonner.
Je suis ravie d’avoir fait ce voyage et, j’ai appris à ne plus avoir cette crainte de mes parents car j’ai grandi et je sais aussi su leur faire comprendre que mes décisions sont réfléchies, ils ne seront pas toujours d’accord avec moi, mais, je souhaite avoir leur bénédiction ou accord amiable, mais Dieu reste Souverain.
Soyons bénis et portons-nous mutuellement dans les prières. Voilà mon frère Pastanet, je suis longue mais si vous jugez utile d’écourter, n’hésitez pas. Maman est ravie et regrette même que je n’y sois pas restée plus longtemps et dire que c’est à cause de ses craintes que j’ai écourté mon séjour ; c’est drôle n’est-ce pas?
Bonne journée et bon partage j’espère que cela est assez clair. Votre sœur Corinne, France.
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Amen !! JÉSUS EST MERVEILLEUX