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Comprendre la grâce suffisante de Dieu – 04

Quelle attitude avoir ou que faire lorsque Dieu nous soumet aux épreuves ?

C’est-à-dire, pendant la période ou durant les épreuves liées à la grâce suffisante de Dieu, que dois-je faire ou quelle attitude dois-je avoir ?

1.         Il faut détourner ses yeux sur la faiblesse, les insultes, la détresse, la persécution et les angoisses et se réjouir dans le Seigneur.

Souvent, lorsque nous avons un problème, toute notre attention s’y tourne. Nous dépensons nos temps de prières que sur le même sujet. Nous oublions tout et nous nous concentrons que sur cela. Comme Paul, il a prié trois fois. De même que le Seigneur Jésus. Lorsqu’une personne souffre, rencontre des difficultés ou des défis, elle ne pensera plus qu’à cela. Ainsi, certains détournent même leur attention de Dieu. En fait, les buts des épreuves sont de nous détourner de Dieu. Tout dépend de l’angle par lequel nous verrons les choses.

Quand j’ai commencé à  rédiger cette exhortation, une jeune sœur me faisait part de ses défis. Alors que je l’encourageais, elle me dira que si la situation ne s’arrangeait pas, elle retournerait au monde. Voilà ce qui arrive lorsque nous ne comprenons pas la portée de la grâce suffisante de Dieu. Les épreuves et/ou la période lié(e)s à la grâce suffisante de Dieu, si elles ne nous rapprochent pas de Dieu, elles peuvent bien nous éloigner de Dieu.

Résolution de Paul

Au lieu de se concentrer sur le problème et se mettre à pleurer ou se lamenter, voilà ce que Paul a résolu :

« C’est pourquoi je me vanterai plutôt de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ repose sur moi. Je trouve ainsi ma joie dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et les angoisses que j’endure pour le Christ. Car c’est lorsque je suis faible que je suis réellement fort. » 2 Corinthiens 12 :10

C’est-à-dire, les problèmes qui pouvaient me pousser à me lamenter, en lieu et place de me lamenter, je m’en vante ! Wow ! C’est être fou ça ! Il dit qu’il trouvera sa joie dans ses faiblesses. Par qu’en temps normal, nos faiblesses nous attristent. Au lieu de s’attrister, il choisit de se réjouir. On l’insulte, il se réjouit. Il se trouve dans la détresse, il se réjouit encore. Il est persécuté et angoissé, il n’arrête pas de se réjouir.  C’est en faisant cela, qu’il devient encore fort. Rappelons-nous que la joie de l’Eternel est notre force.  Ce c’est qui fait la différence entre un chrétien affermi et un non affermi face aux épreuves. Ou encore entre un chrétien et un païen. Comment expliquer qu’une personne malade, au lieu de s’apitoyer sur son sort commence à chanter les louanges de Dieu ?

Pourquoi se réjouir ?

Parlons un peu de la joie. Paul dit, je trouve ainsi ma joie dans tout ce qui pouvait m’attrister. La souffrance automatiquement nous poussera à prier. D’ailleurs, Jacques le dit si bien. Mais, celui qui a une grande foi, au lieu seulement de prier peut aussi se réjouir. Parlant de la joie il est dit :

« Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie? Qu’il chante des cantiques.» Jacques 5 :13

C’est ainsi qu’une fois, Paul et Silas en prison, au lieu de s’attrister, ils se sont mis à prier. Ensuite, ils ont commencé à chanter les louanges de Dieu. Actes 16 :25 Et puisque notre Dieu siège au milieu des louanges de Son peuple Psaume 22 :4, c’est alors qu’Il est descendu dans leur prison. Toutes les chaines s’étaient rompues y compris des autres prisonniers. Il y eût même un tremblement de terre ! (A suivre…)

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