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Le cas de Lazare

Dieu fixe de nouveau un jour :
« Aujourd’hui, Dieu me dit de vous dire de faire attention et de ne pas négliger les petites choses qui peuvent influencer notre avenir sur terre et au ciel. »

Qui est donc ce Dieu des situations désespérées et des cas impossibles ?

Commençons par présenter ce Dieu en qui nous devons croire et espérer afin de vivre Son intervention dans nos vies.
Le Dieu des situations désespérées et des cas impossibles est :
– le Dieu qui fait par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de ce que nous pouvons demander ou imaginer ;
– le Dieu Créateur des cieux et de la terre ;
– le Dieu qui change les temps et les circonstances ou encore le Maître des temps et des circonstances ;
– le Dieu éternel ; Il n’est limité dans le temps, ni dans l’espace ! Daniel l’appelle l’Ancien des jours ;
notre tendre Père céleste ; Il n’est pas seulement un Dieu Créateur pour nous, du moins si nous avons déjà donné notre vie à Jésus ; Il est bien plus qu’un Dieu et un Créateur, Il est notre Père céleste ;
– le Dieu qui nous a aimé le premier et qui nous a donné le Seigneur Jésus afin qu’en croyant en Lui, nous ne puissions pas périr mais que nous puissions recevoir la vie éternelle ;
– le Dieu qui élève et qui abaisse ; l’élévation ne vient que de Lui ;
– le Dieu qui incline le cœur du roi comme un courant d’eau partout où Il veut ;
– le Dieu qui a préparé pour ceux qui L’aiment des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues et qui ne sont jamais montées dans le cœur de l’homme ;
– le Dieu qui nous a pris à Sa charge depuis l’origine, qui nous a porté dès notre naissance et qui a fait la promesse de nous porter, de nous sauver et de nous soutenir jusqu’à notre vieillesse ;
– le Dieu des dons parfaits et des grâces excellentes ;
– le Dieu Tout-Puissant qui accomplit pour nous tout ce que nous faisons ;
– le Rédempteur qui se lève toujours le dernier sur terre ;
– le Dieu dont la fidélité est grande, dont les bontés ne s’épuisent jamais, dont les compassions n’arrivent jamais à leur terme mais qui au contraire se renouvelle chaque matin ;
– le Dieu qui nous a donné par Sa divine puissance tout ce qui contribue à la vie et à la piété ;
– le Dieu qui combat contre nos ennemis plus puissants, plus nombreux que nous et nous donne la victoire ;
– le Dieu de notre salut et de notre délivrance…
je reviendrai sur cette longue et interminable présentation! Chacun d’entre nous peut parler de qui est ce Dieu ! Job à la sortie de ses problèmes finit par dire de Lui : « Mon oreille avait entendu parler de Toi, mais maintenant mon œil T’a vu ! » Job 42 :5 Job n’avait pas vu Dieu physiquement, mais à travers Ses œuvres ! C’est ma prière pour vous et moi au nom de Jésus !J’ai commencé par parler de Dieu pour nous rappeler de quoi Il est capable !

La question que nous allons nous poser est celle-ci :
Comment se fait-il que nous ayons un tel Dieu, un tel Père mais que nos vies, nos situations ne changent-elles pas ? Pourquoi ne voyons-nous pas Sa gloire dans nos vies ? Pourquoi nous arrive-t-il d’échouer, de perdre, de stagner, de reculer, de tourner en rond, de ne pas recevoir ce que nous demandons, de ne pas trouver ce que nous cherchons, de tomber malade… et même de mourir ?

Nous allons trouver les réponses à toutes ces questions dans l’évangile selon Jean, le chapitre 11. Je vais nous demander de lire et de méditer entièrement sur ce chapitre car c’est sur ça que nous allons partager le long de cette série. Prions que le Saint-Esprit nous inspire et touche nos cœurs afin que nous puissions par Sa puissance sortir de nos situations désespérées et de nos cas clos.

Qu’entendons-nous par situations désespérées et cas clos ?

Par situations désespérées et des cas clos, nous faisons allusion à toutes les situations et les cas qui nous dépassent et pour lesquels :

– nous avons tout fait sans obtenir aucun résultat ;
– nous avons tout dépensé sans trouver même un petit soulagement ;
– nous sommes allés partout sans trouver la solution ;
– les hommes peu importe leur fonctions et titres dans la société n’arrivent pas à résoudre ;
– nous enterrons ou devant lesquels nous mettons des barrières, les situations et les cas qui sentent, qui sont pourris !

Le dictionnaire rajoute que c’est l’état d’un malade à toute extrémité et qu’on s’attend à voir mourir d’un instant à l’autre, ou d’une chose dont la perte, la ruine etc., est regardée comme inévitable !

L’apogée de toutes ces situations mises ensemble, c’est qu’on appelle la mort ! Un cas clos ! Notons que la mort n’est pas seulement spirituelle ou physique. Certaines souffrances ou échecs peuvent aussi être assimilés à cette mort ! Parlant de la mort, en biologie, elle est définie comme étant l’arrêt définitif des fonctions vitales (assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central). Définitif, c’est-à-dire qui est réglé, fixé de manière qu’on n’y devra plus revenir. Je ne sais pas ce qui s’est arrêté dans votre vie, mais je sais que Dieu interviendra sûrement !

Y-a-t-il vraiment de l’espérance pour mon cas, ma situation ?

Le cas que nous étudions nous parle de Lazare qui était mort, mis à la tombe il y a quatre jours et sentait déjà ! Pourra-t-il encore revivre ? Faisons comme si nous n’avions jamais lu cette histoire pour nous permettre de progresser petit à petit en parcourant Jean 11, et prendrons les versets importants desquels nous sortirons des vérités sur nos situations désespérées et nos cas impossibles.

Lisons Jean 11 :1-2 :
« Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur.
C’était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade. »

Quelle est la première vérité à savoir si nous voulons que Dieu intervienne dans notre situation ?

1. Nous devons avoir une relation personnelle avec le Seigneur Jésus

Ainsi, posons-nous ces questions : quel lien y a-t-il entre le Seigneur Jésus et nous, entre le Seigneur Jésus et le membre de nos familles, nos frères et sœurs ? Ce chapitre de Jean commence par nous présenter Lazare, le malade et ses 2 sœurs Marie et Marthe. Pourquoi est-ce que la Bible nous donne-t-elle tous ces détails ?
C’était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux

Dieu voulait certainement attirer notre attention. Avant d’avancer, je pense que nous devons aller voir où est ce que Marie avait oint de parfum le Seigneur. Comment cela s’était passé ? C’est une longue parenthèse dans laquelle nous apprendrons beaucoup d’autres choses édifiantes. Je nous prie de lire patiemment avec une attitude de prière afin de comprendre.

Le parfum de grand prix et le lavement des pieds
L’histoire de la rencontre de Jésus et de Marie se trouve dans Matthieu 26 :6-12, Marc 14 :3-9. Nous lirons Luc 7 :37-50 qui nous relate l’entièreté de l’histoire avec plus de détails que Matthieu et Marc.

Il est écrit :
« 36 Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. 37 Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, 38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. 39 Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c’est une pécheresse. 40 Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j’ai quelque chose à te dire. Maître, parle, répondit-il. 41 Un créancier avait deux débiteurs: l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. 42 Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus? 43 Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit: Tu as bien jugé. 44 Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. 45 Tu ne m’as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds. 46 Tu n’as point versé d’huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. 47 C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. 48 Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés. 49 Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes: Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés? 50 Mais Jésus dit à la femme: Ta foi t’a sauvée, va en paix. »

Marie était une pécheresse qui a reconnu son état, et telle qu’elle était, se rendit auprès du Seigneur Jésus pour recevoir le salut. Elle a pleuré au point d’utiliser ses larmes pour essuyer les pieds du Seigneur. Au-delà de sa repentance, de ses larmes et le fait d’essuyer ses pieds, elle avait quelque chose de précieuse comme offrande, un parfum de grand prix qu’elle a déversé pour oindre le Seigneur Jésus. Cependant, tous ceux qui étaient choqué de voir ce que faisait cette femme et surtout pour avoir brisé son vase d’albâtre !

Ecoutons la réaction du Seigneur Jésus à l’homme qui L’avait reçu chez lui :
« Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. 45 Tu ne m’as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds. 46 Tu n’as point versé d’huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. »

Laver les pieds du Seigneur ?
Dans la culture juive, on lavait les pieds des voyageurs. Ici, le Seigneur Jésus venait d’arriver dans la ville de Béthanie. Qu’est-ce que cela peut bien signifier ?

Allons voir ce que le Seigneur Jésus avait dit à Pierre lorsque ce dernier avait refusé qu’Il lui lave ses pieds dans Jean 13 :8 :
« Pierre lui dit: Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit: Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi. »

La version le Semeur le dit de cette manière :
«Mais Pierre lui répliqua : Non ! Tu ne me laveras pas les pieds ! Sûrement pas ! Jésus lui répondit : Si je ne te lave pas, il n’y a plus rien de commun entre toi et moi. »

Aux versets 14 et 15, le Seigneur Jésus rajoute ceci :
« Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. »

Le Seigneur Jésus nous demande-t-il littéralement de nous laver les pieds les uns aux autres? A part Jean 13, nous n’avons vu aucune autre part les disciples se laver les pieds. Certaines églises pratiquent le lavage des pieds sous prétexte d’avoir une part avec le Seigneur rien qu’à partir de cet acte ! Si c’était le cas, Marie ne l’aurait pas fait avec ses larmes ! Le lavage des pieds est tout simplement l’expression de l’amour, la démonstration de l’amour envers notre Dieu et envers nos frères et sœurs dans le Seigneur. Tout ce qu’avait fait cette femme au Seigneur est semblable à un culte. Elle pleure pour ses péchés, elle adore, elle fait une grande offrande, ce parfum de grand prix !

Hier, je parlais avec un papa que j’aime beaucoup et que j’ai connu à travers Foi, Espérance et Vie. Il me disait comment et combien Ses amis le prennent pour un fou à cause de son amour pour Dieu. Cet homme investit et ne manque pas dans son cœur des projets pour l’œuvre de Dieu. Dieu est toujours prioritaire dans sa vie.

Pour jouir de l’intervention divine, nous devons savoir qu’il y a bien des choses que nous devons mettre en place pour créer un environnement favorable pour cela, pour que notre culte soit complet. Et, un culte n’est jamais complet sans une offrande car, celle-ci joue un rôle très important.

Je donne ma dîme, mes offrandes aux pauvres !
Qui a déjà entendu cette expression, ce que plusieurs ont l’habitude de dire : « je ne paie pas ma dîme, je ne donne pas mes offrandes de peur d’enrichir les pasteurs…je donne mon argent aux pauvres ! » Donner aux pauvres n’est pas mauvais, cependant, il y a un temps pour tout. C’est aussi l’argument qu’ont avancé ceux qui étaient avec le Seigneur lorsque cette femme lui offrit ce parfum de grand prix. Vous faites mal lorsque vous ne donnez pas au Seigneur sous prétexte de vouloir donner aux pauvres. Il y a beaucoup de choses que vous manquerez dans l’avenir.

Je bénis le Seigneur pour toutes les prières que vous faîtes sur ce site ! Gloire au Seigneur ! Mais vos cultes, vos prières ne seront jamais complètes sans les offrandes. Il y a quelque chose qui manque ! Nous devons tout mettre en place pour provoquer ou hâter l’intervention divine. Notons toutefois que l’offrande en soi n’est pas l’élément principal, mais prend une place importante après notre repentance, notre sanctification et toutes nos prières ! C’est comme un numéro de téléphone, vous ne pouvez jamais appeler un pays sans y ajouter un code. Le numéro de votre correspondant peut-être correct mais l’appel n’aboutira pas. Il faut rajouter le code du pays de votre correspondant à son numéro de téléphone pour pouvoir le joindre. C’est vrai que vous connaissez la personne, que c’est votre frère ou votre sœur, votre ami ou que sais-je mais vous ne pourrez pas le joindre ! La même chose avec Dieu ! C’est vrai qu’Il est notre Dieu, que nous sommes convertis, nés de nouveau, que nous marchons dans la piété et nous craignons Dieu, et nous prions, cependant, nous sommes égoïstes même vis-à-vis de Dieu, nous fermons nos entrailles à nos frères et sœurs ! Nos prières ne pourront pas aboutir ! L’inverse aussi est applicable. C’est-à-dire que vous donnez à Dieu mais vous menez une vie de péchés, vous ne priez pas… les choses seront bloquées quelques parts !

Nous parlons de notre relation avec Dieu et voyons comment le Seigneur Jésus avait fait connaissance avec Marie et à travers elle toute sa famille, Marthe et Lazare. N’est-ce pas qu’il est écrit : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé toi et ta famille ? » Actes 16 :31

Le lien étroit entre nos prières et nos offrandes

Lisons ces passages :

Psaumes 20 :2-5 :
« Que l’Éternel t’exauce au jour de la détresse, que le nom du Dieu de Jacob te protège!
Que du sanctuaire il t’envoie du secours, que de Sion il te soutienne!
Qu’il se souvienne de toutes tes offrandes, et qu’il agrée tes holocaustes!
Qu’il te donne ce que ton cœur désire, et qu’il accomplisse tous tes desseins! »

Actes 10 qui va encore nous ouvrir les yeux ! Lisons les versets 1 à 4 :
« 1 Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne. 2 Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement. 3 Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit: Corneille! 4 Les regards fixés sur lui, et saisi d’effroi, il répondit: Qu’est-ce, Seigneur? Et l’ange lui dit: Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s’en est souvenu. »

Corneille était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple et priait Dieu continuellement. La piété et la crainte de Dieu doivent être la base sur laquelle nous allons offrir à Dieu que ce soit en termes des prières ou offrandes. Dieu ne s’est pas seulement souvenu des prières de Corneilles mais aussi de ses aumônes. Savez-vous ? Corneille, sa famille et ses proches furent les premiers païens à recevoir le Saint-Esprit et le baptême !

Nous insistons sur le fait que chaque chose doit être à sa place si nous voulons jouir de l’intervention de Dieu dans notre vie. Notre vie doit être en ordre par la repentance, la rémission de nos péchés, par la piété et la crainte de Dieu comme nous l’avons vu dans la vie de Marie et de Corneille si nous voulons que Dieu se souvienne de nous. Dieu en exauçant Corneille ne s’est pas souvenu de la personne mais de ses prières et ses aumônes. Souvenons-nous que ce qui nous représente devant le trône de Dieu, ce sont nos prières que les anges offrent à Dieu en forme de parfum ! Corneille était italien. Il n’était pas juif et n’avait pas droit de recevoir le salut de Dieu. Cependant, qu’est ce qui lui a attiré le vrai salut ? C’était les prières qu’il faisait continuellement quand bien même qu’il était païen et ses aumônes.

Quelqu’un pourra se poser la question : comment donner au Seigneur Jésus qui est au ciel ? Que l’on ne voit pas physiquement ?

Parlant de Marie, elle était allée offrir son parfum de grand prix à Jésus, mais comment pouvons-nous le faire de nos jours ? La Bible nous donne une réponse par rapport à cela.

Lisons ce long passage qui nous parle du jugement dernier et qui nous fera voir clairement la pertinence de ce que nous sommes en train de dire, Matthieu 25 :31-46 :
« 31 Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. 32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs; 33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. 34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. 35 Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli; 36 j’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire? 38 Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli; ou nu, et t’avons-nous vêtu? 39 Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? 40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. 41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 42 Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire; 43 j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. 44 Ils répondront aussi: Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté? 45 Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. 46 Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. »

Plusieurs vont dans les retraites, jeûnent et prient pour chercher la face de Dieu mais oublient ces petites choses. Nous pouvons voir Dieu à travers nos frères et sœurs qui sont juste à côté de nous. Le Seigneur nous montre qu’il ne s’agit pas de donner à tous les pauvres, étrangers, nécessiteux que nous rencontrons mais beaucoup plus à ceux qui sont frères de Jésus. Donner à mendiant dans la rue ou à n’importe quelle personne dans le besoin est une bonne chose mais cela ne nous garantit aucune récompense. Tout ceci semble banal mais c’est à cause de cela que plusieurs perdront la vie éternelle ! S’il vous plait, ne perdez pas votre éternité à cause de votre insensibilité, à cause d’un pain, d’un verre d’eau, d’une visite, d’une oreille attentive etc. !

Voyons encore comment le Seigneur Jésus le dit dans :

Matthieu 10 :42 :
« Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. »

Luc 6 :30-36 :
«30 Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. 31 Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. 32 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. 33 Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on? Les pécheurs aussi agissent de même. 34 Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. 35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. 36 Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. »

Nous ne devons donc rien négliger dans vie car tout ce que nous faisons est lié avec notre récompense sur terre et notre salut éternel.

Revenons sur un point par rapport au lavement des pieds ! La version semeur l’a traduit de cette manière : «Mais Pierre lui répliqua : Non ! Tu ne me laveras pas les pieds ! Sûrement pas ! Jésus lui répondit : Si je ne te lave pas, il n’y a plus rien de commun entre toi et moi. » Jean 13 :8
Le lavement de pied ou laver les pieds les uns des autres, c’est avoir les choses en commun. Ceci me rappelle l’église primitive. Je prie que si Dieu me donne à diriger une église locale, que celle-ci soit juste comme la primitive. A propos d’elle, il est écrit :
« Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. » Actes 2 :44 et :

« La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux. » Actes 4 :32

Quelle image de l’église avons-nous aujourd’hui ? Une église déséquilibrée des personnes riches et pauvres qui ne s’entraident même pas. Vous voyez votre frère ou votre sœur dans le besoin, vous attendez qu’il ou qu’elle vienne vous demander. Et même quand il/elle le fait, bien que vous ayez de quoi lui donner, vous lui dites d’aller prier Dieu, que Dieu pourvoira comme si le Seigneur allait ouvrir les cieux pour faire encore tomber la manne. Je clôture cette longue parenthèse par ce que Jacques nous dit :
« Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! Et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? » Jacques 2 :15-16

C’est ici l’importance de l’expression de notre amour vis-à-vis de Dieu à travers ses serviteurs et à travers tous les enfants de Dieu, nos frères et sœurs dans le Seigneur.

Nous étions en train d’introduire le verset 11 de Jean où l’on parle de Lazare. Comment le Seigneur Jésus l’avait-Il connu? A travers la conversion de Marie. Ainsi, lorsque nous cherchons l’intervention de Dieu dans notre propre vie ou dans celle de nos proches, nous devons nous assurer d’avoir une bonne relation avec le Seigneur, d’être enfant de Dieu, né de nouveau. Cette relation implique tout ce que je viens de développer en long et en large, c’est-à-dire notre conversion et/ou repentance, notre piété et notre crainte de Dieu, notre vie de prière et nos offrandes ou l’expression de notre amour pour Dieu à travers les frères et sœurs autour de nous.

Quelle est votre relation avec le Seigneur ? Y a-t-il quelque chose parmi ce que nous venons de voir qui manque ? Que Dieu nous accorde la grâce de vivre en harmonie avec Lui afin que nous Le voyions intervenir dans notre vie de chaque jour au nom puissant de Jésus ! Que cette semaine et jusqu’à la suite nous puissions expérimenter le secours de Dieu dans nos vies au nom puissant de Jésus. JJ – 33 pour notre toute première activité de BERACAH FAMILY Charity. Cliquez ici pour plus de détails.

10 réponses

  1. O Dieu je te loue de ce que par ton esprit, Tu nous guides, nous fortifies, nous inspires et tu nous donnes Tes instructions; aide-moi Papa a prendre soin de ton peuple mon frère/ma soeur afin de glorifier Ton nom et que Ta gloire resplendisse sur chacun de nous au nom puissant de Jésus Amen Alléluia !

  2. Merci tendre père céleste pour cette enseignements qui a ouvrir mes yeux et fortifié ma foie grand merci a toi pasteur que dieu te comble de sa grâce surabondante dans le nom de Jésus amen

  3. Merci Seigneur pour cette merveilleuse louange qu’est ton nom.Je te loue Seigneur de ce que tu as changé ma situation dramatique et que tu as agréé mes offrandes.Merci Seigneur pour tous ces merveilleux enseignements,inspire encore le pasteur et renouvelle ses forces au quotidien.

  4. Que Dieu nous permette d’être en intimité avec lui. Que l’esprit de partage nous accompagne partout afin que nous puissions aider notre prochain. Amen que Dieu benisse le Pasteur et sa famille.

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